JamesTissot

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Biographie...chronologie

James Tissot

(Nantes 1836- Buillon 1902)

Ecole des beaux-Arts

Ateliers d'Hippolyte Flabdrin et de Louis Lamoche.

Réfugié en Angleterre après le siège de Paris. 

D'abord peintre à succès de la société londonienne, les Goncourt commencèrent  par le qualifier "d'exploiteur ingénieux de la stupidité britannique".

   Son intérêt pour certains thèmes évangéliques se manifeste en 1862 avec "The Return of the Prodigal Son" peint dans un style médiéval et surtout en 1881-1882 lorsqu'il adapte cette parabole de l'enfant prodigue dans une série de 4 tableaux, dans un contexte et en costumes contemporains (The Departure, In Foreign Climes, The Return, The Fatted Calf.

 

   En 1876, il avait pris une veuve comme maîtresse, Mrs Newton, pourvue de deux enfants illégitimes. La mort de Mrs Newton lui fut un choc qui l'amena dans un premier temps à fuir Londres et dans un deuxième temps à se consacrer à l'illustration des évangiles (canoniques et apocryphes). Déjà, en 1885, lors d'une messe à Saint-Sulpice, il eut sa première vision, comme il inclinait la tête au moment de l'élévation de l'hostie, il vit le Christ se penchant avec commisération sur un couple de paysans plongés dans la désolation, au milieu des ruines d'une construction ravagée par la guerre. Ajoutons à cela qu'il fit à plusieurs reprises appel au spiritisme pour faire apparaître son épouse défunte...

   Il décide bientôt de consacrer sa vie à la peinture religieuse et commence une longue série d'illustraions réalistes de la vie du Christ à partir d'études et de voyages en Terre Sainte. En 1886, il se rend en Egypte et en Palestine pour y dessiner, y photographier, les habitants, les sites, les vêtements, les accessoires, les objets conservés dans les musées. 

 

Son emploi du temps est proche de celui d'un moine: lever à 6 heures, prière à 7 heures, puis 2 heures de croquis (une centaine en 86-87 et 89) pris dans le voisinage, repas, après quoi il évite de rencontrer les personnages réputés importants pour s'adonner dans la solitude à la lecture et à la réflexion.

   Son intérêt se porte particulièrement sur le paysage, l'architecture, la végétation, les costumes et les coutumes. Ces dessins et ces esquisses sont ensuite intégrés dans les compositions évangéliques.

 

  Au bout de 10 ans, après trois voyages en Palestine, les 365 dessins du Nouveau Testament furent exposés à Paris, Londes et New York avec un immense succès. L'on vit des femmes tomber à genoux et se traîner dans les salles dans cette position, comme en adoration.

   Les bénéfices réalisés permirent l'achat de toute la série par le musée de Brooklyn. Les droits de reproduction contribuèrent alors à enrichir Tissot.

   Il commence alors une deuxième série sur l'Ancien Testament, mais il meurt en 1902, n'ayant achevé que les dessins pour la genèse. Nombre des dessins réalisés par des disciples qui prirent le relais furent inspirés par sa manière. l'Ancien testament fut à sont tour édité, mais sans connaître le succès du Nouveau.

 

 

Page évolutive inspirée par

- "Les orientalistes: Les Orientalistes de l'école britannique, vol. 9,  p. 276-278 (Gerald M. Ackerman),

- et par le catalogue de musée de Brooklyn.



24/03/2013
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